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L'avenir des piscines namuroises : le BEP à l'étude !

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Les Communes de Gembloux, Eghezée, Fernelmont, La Bruyère et Namur s’interrogent quant aux besoins en piscine de leur population. Elles ont fait appel au BEP pour les accompagner.

Les infrastructures namuroises

La Ville de Gembloux est propriétaire d’une piscine (bassin de 25x8m) dont la gestion est confiée à l’ASBL Gembloux omnisport. Cet équipement est actuellement fermé pour des raisons techniques. La Ville souhaite rencontrer mieux encore les besoins de l’ensemble de la population gembloutoise (26.000 habitants) pour des activités aquatiques “sportives, ludiques et d’apprentissage”. Elle a donc initié avec le BEP une étude de faisabilité d’un centre aquatique sur son territoire.

Les Communes d’Eghezée, Fernelmont et La Bruyère ont également eu la volonté de répondre ensemble aux besoins de leur population (33.700 habitants) et, en particulier, à ceux de la population scolaire. Elles ont souhaité lancer avec le BEP une étude de faisabilité sur leur territoire, dans une perspective de montage pluricommunal et n’excluant pas un partenariat public-privé.

La Ville de Namur dispose quant à elle de 2 établissements en activité: à Jambes (un bassin de 25x15m et un bassin d’apprentissage de 15x6m) et à Saint-Servais (un bassin de 25x15m et un bassin d’apprentissage de 15x6m). Elle a récemment été contrainte de fermer l’établissement de Salzinnes et souhaite apporter une réponse aux besoins de la population (111.000 habitants), notamment du public scolaire dans son apprentissage de la natation.

Mission du BEP: comment répondre aux besoins

Dans ce contexte, la mission du BEP a été de mettre en place des études visant à coordonner les initiatives et à apporter une réponse appropriée aux différents besoins de la population. Les principales thématiques abordées ont été les suivantes : étude de marché, stratégie pour le Nord namurois, pré-programmation et localisation, analyse comparée de montages juridiques et de modes de gestion, balises de montages financiers.

Au terme de cette étude de faisabilité, l’ampleur des projets, les budgets, localisations, relations entre les Communes, type de gestion ont été identifiés, permettant par la suite d’entrer dans une phase de concrétisation.

Les questionnements, principalement pour la Ville de Namur, sont encore nombreux, notamment sur son mode de gestion et de financement. C’est pourquoi, le BEP animera dans les prochains mois des ateliers auprès d’un comité de concertation (constitué des chefs de groupes politiques et de certains échevins) afin d’affiner la vision de la piscine namuroise de demain.