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Parc national de l'Entre-Sambre-et-Meuse, bientôt une réalité ?

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La Région wallonne a lancé en juillet dernier un appel à candidatures visant à créer deux parcs nationaux sur le territoire wallon. L’objectif est de (re)valoriser le patrimoine naturel de Wallonie tout en permettant au tourisme de se développer, générant ainsi des retombées financières tout en respectant et en protégeant l’environnement.

7 candidatures ont été déposées au total, dont 4 retenues en décembre dernier : Hautes Fagnes, Forêt d’Anlier, Vallée de la Semois et … Entre-Sambre-et-Meuse, en tête de classement notamment en raison de sa richesse en termes de biodiversité.

L’entre-Sambre et meuse : terre sauvage

La variété des paysages est l’un des points forts de ce parc : il se situe au croisement des forêts de l’Ardenne, des cours d’eau qui ponctuent la Fagne et des pelouses calcaires de la Calestienne. Le célèbre site du Fondry des Chiens démontre d’ailleurs tout l’intérêt géologique de la zone. L’Entre-Sambre-et-Meuse bénéficie également d’une biodiversité très protégée, car le parc est éloigné des grands centres urbains, ce qui permet à la nature de rester sauvage.

Un parc national, pourquoi ?

A l’heure actuelle, il n’existe qu’un seul parc national en Belgique, celui de Haute Campine, créé en 2006.

À la différence des parcs naturels ou des réserves naturelles, les parcs nationaux font de l’activité touristique une priorité. Résultat ? Ils ont un impact important en matière d’écotourisme et donc d’économie locale : les activités et l’horeca se développent et permettent de créer des emplois.

Un parc national doit avoir une étendue de minimum 5000 hectares, être riche en biodiversité et avoir comme objectif la protection et la conservation de la nature. 

Une coalition territoriale pour encadrer le projet

Afin de faire partie des deux territoires labellisés « Parc National » en décembre 2022, une gouvernance a été mise en place :

  • Coalition territoriale : comité de pilotage composé actuellement de 16 acteurs dont 4 communes (Chimay, Couvin, Froidchapelle, Viroinval) et le BEP ;
  • Coalition large : outre les acteurs de la coalition territoriale, autres organisations et forces vives du territoire ;
  • Bureau de projet (constitué en asbl) : « cheville ouvrière » réunissant 3 facettes (nature, tourisme et développement territorial).

Une première réunion de la coalition territoriale a eu lieu le 8 février dernier. Le groupe a passé en revue le master plan et les fiches actions qui en découleront. Pour réaliser ces fiches de la manière la plus efficace possible, quatre groupes de travail sont constitués, dont les groupes « Tourisme et Mobilité » et « Enjeux socio-économiques » auxquels le BEP apportera sa contribution.

Prochaine étape

Les quatre candidats doivent maintenant soumettre leurs plans avant le mois d’octobre, et si seuls deux d’entre eux obtiendront effectivement le label, ils pourront tous recevoir un budget pour mettre en œuvre leurs projets. 

en savoir plus sur l’appel à projets

Photo Fondry des Chiens (Nismes) ©Glenn Vanderbeke